Remèdes naturels

Remèdes naturels aux maladies principales des poules

 

La santé des animaux est essentielle à la réussite de votre élevage. D’où l’importance de la prévention.

Les principales mesures :

Le poulailler doit rester sec car l’humidité gêne ou supprime la ponte.

Pour cela, nous vous conseillons d’enlever les accumulations d’excréments régulièrement et de changer la paille du pondoir environ tous les 15 jours.

Nettoyer et désinfecter régulièrement le poulailler  ainsi que l’abreuvoir et  le matériel d’alimentation.

La partie extérieure ne doit pas être mouillée et boueuse de manière prolongée.

Verminoses

Les poules sont réceptives à beaucoup de vers dont l’importance sanitaire est très variable. Ces parasites colonisent l’estomac, les intestins et quelquefois les bronches.

Principaux symptômes de la verminose :

Amaigrissement, diarrhée, toux ou dyspnée.

Solutions naturelles :

Le vermifuge « fonctionnerait » mieux en période de pleine lune (jour J / 2 jours avant / 2 jours après), puis les 10 jours qui suivent, si possible en lune descendante.

Il est conseillé de vermifuger (préventivement) au moins deux fois par an en avril (période d’éclosion des larves) et en juin (période de leur plus grand développement).

– Ail – en préventif, à petites doses, sous toutes ses formes (y compris celle ci-dessous mais plus diluée) et en association avec du Thym, pour éviter l’implantation des vers (les œufs et larves traversent l’organisme mais ne s’y installent et développent pas)

– en curatif  gousses

– Basilic (vermifuge léger, plutôt préventif ou à utiliser en cas d’infestation mineure) – donner feuilles et fleurs fraîches à volonté

– graines de courges : contre Ténias et Ascaris et aident à cicatriser le tube digestif. Elles sont en plus très nourrissantes car protéinées (20 à 30 %) et caloriques, riches en magnésium et en fer, phosphore, zinc, cuivre, vitamines A B1 B2.

– Estragon

– Menthe poivrée – donner feuilles et fleurs fraîches à volonté

Coccidiose

Ce sont des protozoaires (parasites unicellulaires) qui sont nichés dans l’intestin ou dans le caecum (partie du système digestif) de la poule. Ils provoquent la coccidiose, une infection qui peut être mortelle. Elle est aussi très contagieuse.

Principaux symptômes de la coccidiose :

Les symptômes apparaissent entre le 4e et le 7e jour.

Démarche hésitante, maux de pattes, ailes pendantes et écartées du corps, les plumes en dessous du rectum sont collées par les excréments. Le plumage « gonflé » comme si la volaille avait froid, (ce qui est le cas vu son état de faiblesse). La litière est souvent sale et humide à cause des diarrhées et des plaies engendrées par les coccidies. La poule reste souvent couchée.  Diarrhées sanguinolentes ou non, perte de poids, soif intense, baisse de la ponte, attitude abattue.

Solutions naturelles :

– Curcuma / Origan

– l’absorption d’Ail, de Thym et Romarin crée un contexte gênant l’implantation des coccidies.

– Vinaigre de cidre – crée dans l’intestin et l’estomac un milieu acide non apprécié des coccidies.

– verser 1c. à soupe dans 2.5 litres environ d’eau de boisson une fois par mois, et un peu plus (toutes les 3 semaines environ) lors des périodes chaudes et humides.

La gale des pattes
La gale des pattes est provoquée par des acariens vivant sous les écailles des pattes et sous l’épiderme de la peau.
En absence d’intervention préventive ou lors d’intervention tardive les écailles des pattes augmentent de volume et se soulèvent. Les poules et autres volailles se grattent afin d’essayer de calmer les démangeaisons provoquées par les acariens.
Cette réaction peut aller jusqu’au sang. Les pattes peuvent finir par se déformer mais aussi augmenter de volume jusqu’à doubler.
La gale des pattes apparait quand le terrain est mouillé et boueux de manière prolongée.

Que faire en présence de gale des pattes ?

La prévention est toujours la solution la plus efficace et la moins coûteuse, mais n’est pas efficace à 100 %.
Nettoyage, désinfection du poulailler et de son matériel, mise en quarantaine et observation de tout nouvel individu rentrant dans le bâtiment sont les meilleures bases pour obtenir et conserver de bonnes conditions d’élevage. Une alimentation et une aération de qualité sont aussi deux critères importants de réussite.

Traitement :

Désinfectez soigneusement les pattes atteintes avec de la teinture d’iode.

Badigeonnez méticuleusement abondamment et en profondeur avec du Mitosyl irritation. 1 x par jour jusqu’à la guérison (5-7 jours si c’est pris à temps).

Ou badigeonnez, avec trois jours d’intervalle avec :

– Huile de Cade (fruit du genévrier)

Ou – vaseline (pour les cas « débutants » ou pour enduire les pattes après un des traitements ci-dessus)
Coryza

Le coryza (ou rhume) est une infection des voies respiratoires supérieures due à une bactérie.
Bien que très rare, le coryza est favorisé par des mauvaises conditions d’élevages constantes ou fortuites (par exemple la température, un refroidissement par une nuit trop froide, trop d’ammoniaque et d’humidité favorisée par une mauvaise ventilation mais aussi par un système d’abreuvement qui est mal adapté ou mal réglé).
Le coryza se transmet d’une poule à l’autre et d’un élevage à l’autre par contact direct mais aussi par des poussières, plumes contaminées.

Principaux symptômes du coryza :

* fréquents éternuements (caractéristique)
* ronronnements secs
* inflammation des yeux et du nez.
* conjonctivite de la région oculaire et nasale.
* narines humidifiées par un écoulement du nez.(l’aliment peut coller aux narines)
* consommation d’eau et d’aliment en baisse.
* perte de poids.
* possible chute de ponte.
* peu ou pas de mortalité.

 

Traitement: 

Il faut traiter rapidement dès les premiers symptômes.
Eucalyptus et thym en infusion ou en huile essentielle (teinture mere de thym) + vitamines dans l’eau.